La colocation séduit les locataires et les investisseurs
Les adeptes de la collocation, ces (ménages complexes) ont accès à une vie de communauté dans des logements plus spacieux, permettant de lutter contre la solitude, de partager le quotidien et d’accéder à un logement à moindre coût.
Mais bien souvent, il s’agit encore d’une solution subie par les personnes bénéficiant de revenus faibles ou incertains, dans les villes où les loyers ont significativement augmenté.
Si ce mode d’habitat concerne majoritairement (7% d’entre eux) ; il séduit également de plus en plus des jeunes actifs précaires (CDD, intérim etc.). Il concerne majoritairement deux individus sans lien de parenté (75% des cas) qui trouvent à se loger dans des logements plus grands.
Comme dans le marché locatif à moins revenus ,il y a plus de demandes que d’offres et ce marché se développe fortement. Ce marché est plus fluide que le marché locatif car la rotation est plus importante et le marché moins tendu malgré la hausse de la demande.
Les espaces proposés sont souvent des des prets -à-vivre ,conjugant confort privé et convivialité collective, pour un loyer mensuel tout inclus (charges,abonnement internet meubles sen’eau etc) ce qui facilite l’estimation réelle du cout final.
Pour les propriétaires, la colocation peut aussi s’avérer rentable puis que les grands logements peuvent etre valorisés à des niveaux proches de ceux des petits logements.
La spécificité de ce marché immobilier est qu’il concerne autant les biens que les personnes et qu’il met en jeu des questions importantes liées à l’espace privé, à la préservation de l’intimité ,à l’espace partagé. Les informations mobilisées concernent ainsi à la fois les biens loués et les autres colocataires. C’est d’ailleurs l’originalité du positionnement affiché de certaines plateformes qui proposent la rencontre des futurs colocataires en fonction de leurs valeurs et modes de vie.
Les recherches montrent que le colocataire idéal est une personne qui contribue agréablement à la vie sociale,qui s’implique activement dans les taches ménagères mais qui,dans le meme temps, n’est presque jamais dans le logement. Ce résultat révèle le paradoxe de ce marché : un colocataire parfait serait un collocataire absent.